Dans le feu de l’action d’un débat politique, lorsque l’on est tout à son affaire de couper la parole de l’autre pour imposer la sienne, qui plus est en élevant la voix pour couvrir celle de l’animateur du débat, il arrive que l’on se retrouve pris en flagrant délit de dire n’importe quoi ; en l’occurrence, de raconter des salades pour faire accroire les auditeurs avec le ton de l’autorité. Décryptage réalisé par l’internaute Sylvain Borne.
« Le fait est que l’espace aérien européen est intégré et que les appareils immatriculés en Suisse y passent aussi : si le transit d’un liner fait 8 minutes, la Suisse a de facto une responsabilité à l’égard de ses voisins. » – Joseph Henrotin
Il n’est pas exact de prétendre que les avions de combat d’origne américaine sont contrôlés au point de pouvoir les empêcher de voler ou de tirer, voire de les précipiter au sol, à distance.
« On parle de scénarios qui pourraient survenir dans trente ans. Eh bien en 2050 je n’ai aucune idée de ce qui pourrait arriver. Mais nous devons être parés à toute éventualité. […] C’est justement parce que nous ne sommes pas dans l’OTAN que nous avons la responsabilité d’assurer la souveraineté de notre espace aérien. » Claude Nicollier
En butte à des biais d’ancrage soigneusement créés et entretenus depuis des années par les opposants à toute idée d’une Armée suisse apte à faire respecter notre neutralité dans les airs et sur terre, nos concitoyennes et concitoyens sont-ils aujourd’hui à même d’entendre que leur armée comprise comme un ensemble complet et cohérent de capacités militaires constitue une assurance-vie ? contre une éventuelle surprise stratégique autre que sanitaire ou cybernétique, dans dix, vingt ou trente ans ?
Infox : « … les FA/18 qui ont besoin de 15 minutes de chauffe pour démarrer alors que les avions légers démarrent immédiatement … » – Brigitte Crottaz, conseillère nationale socialiste vaudoise
Une plongée dans la nébuleuse d’une société commerciale aux allures de think tank académique et qui a produit du jour au lendemain un rapport bien favorable aux opposants à Air2030.
« La Suisse doit assumer la responsabilité de son territoire et de son espace aérien. Chaque pays a pour exigence d’appliquer ce principe de base. » – Markus Gygax, ancien commandant des Forces aériennes suisses
